Notre histoire
Elle commence par un voyage. En 2010, nous sommes un groupe de grenoblois qui se rendent à Madagascar. Sur place nous nous liens avec la population et sommes sollicités pour aider à la construction d’une école.
Première sollicitation
La construction d'une école primaire
À notre arrivée à Bemahatazana, village pauvre dans une région aride des hauts plateaux de Madagascar, nous sommes sollicités pour donner un coup de pouce pour aider à la création d’une école primaire.
De retour, aidés par la famille et nos amis nous décidons de financer l’achat de briques de terre (fabriquées à Bemahatazana). Avec 8000 € nous pouvons acheter les briques nécessaires à la construction d’un bâtiment de 4 classes pouvant accueillir près de 200 élèves. Nous sommes sollicités à nouveau pour aménager le bâtiment, en construire un nouveau, etc.
Le statu associatif nous aidera à réunir les aides nécessaires : nous créons le Petit Baobab 38 en 2015.
Par la suite, la responsable de l’école de Bemahatazana vient en France et fait un stage à la ferme des Amanins (initiée par Michel Valentin et Pierre Rabhi), dans la Drôme. À son retour à Madagascar, elle souhaite introduire l’agroécologie dans son groupe scolaire et nous sommes à nouveau mis à contribution.
Deuxième acte
Introduire l'agroécologie
Nous faisons alors appel au RAESF (Réseau des Agroécologistes Sans Frontière). Didier Meunier et Dominique Brunet répondent à notre demande et vont à Bema. Il est question de sensibiliser les élèves à l’agroécologie et mettre en place les jardins scolaires. Les débuts sont difficiles car les enseignants ne sont pas partie prenante.
Il est alors décidé de créer une mini-ferme, financer un jardinier et travailler avec l’APDIP (Association – malgache – Pour le Développement Inter Professionnel). Ce projet pédagogique s’est avéré très utile pour sensibiliser les gens et montrer tout l’intérêt qu’il y avait à passer à l’agroécologie : plus besoin de s’endetter pour acheter les produits chimiques et être tenu de rembourser en vendant une partie des récoltes. L’utilité des composts, la solidarité en produisant et en partageant ses propres semences. Les débuts ont été compliqués car les habitants étaient très méfiants. Ils acceptaient mal que des étrangers blancs viennent changer leurs habitudes…
Mais Didier et Dominique ont persévéré. Ils ont proposé des formations, et se sont liés avec le médecin du village, Dr Tina, qui est passionné par l’agriculture. Ensemble, ils ont réussi à intéresser la population du village. Des paysans se sont formés et ont accepté que d’autres viennent voir et s’informer auprès d’eux. Beaucoup d’arbres ont été plantés. 5 ans plus tard, les 1ers arbres comment à produire. Les techniques enseignées et appliquées ont été proposées aux autres villages. De plus en plus de paysans s’inscrivent pour les formations. Aujourd’hui ce terrain a été rendu au propriétaire et notre nouvel engagement se tourne pleinement vers l’agroécologie forestière.
Les 5 prochaines années
La pérennisation du projet
Fin 2023, 120 nouveaux pépiniéristes se sont inscrits auprès de l’association RENIALA, petite sœur du Petit Baobab 38. Avec les autorités des villages, RENIALA a organisé un comité de pilotage. Celui-ci doit apporter de l’aide au salarié de l‘APDIP qui accompagne tous les planteurs. Ce salarié est rémunéré par Le Petit Baobab 38, via l’APDIP.
Cet accompagnement est prévu pour une durée de 5 ans, durée nécessaire pour que l’arbre reçoive des soins pour bien pousser. Ce sont donc des milliers d’arbres qui seront ainsi plantés chez les paysans et sur les collines environnantes.
Pour porter ses fruits, et répondre aux demandes de la population malgache, particulièrement pauvre dans cette région, notre action auprès de nos amis doit donc se poursuivre au moins 5 ans encore. Les association locales APDIP et RENIALA prendrons ensuite le relais.
Pour ces 5 années à venir, notre chalenge consiste à réunir les fonds nécessaires. La Fondation Léa Nature nous soutient sur la base de 5000 €/an durant 3 ans. Nous récoltons également des fonds à travers des cotisations, dons, actions diverses telles que les marchés de Noël, ou des foires.
Planter 1/3 d’arbres fruitiers près des populations,
1/3 d’arbres qui poussent vite et qui serviront pour le charbon de bois et le reste sur les collines pour retrouver la forêt endémique.