Enfants, parents, enseignants sont prêts et très motivés.
À propos de cette collecte
Depuis 2010 nous collaborons à la construction du groupe scolaire St Paul qui accueille actuellement 1100 élèves. Nous en sommes à la construction du lycée.
Nous voulons soutenir le projet de création, au sein du lycée, d’une section « agroécologie », seule possibilité pour redonner vie à la terre et de l’espoir à ses habitants. A Bémahatazana (Madagascar), la terre se désertifie. Sécheresse, culture sur brûlis, déforestation, changement climatique… les familles n’arrivent plus à se nourrir. Il est urgent d’agir !
Sécheresse
Culture sur brûlis
Nous avons sollicité Pierre Rabhi et son association « Terre et Humanisme » qui nous a mis en relation avec le Réseau des Agroécologistes Sans Frontière (RAESF). Didier et Dominique, 2 personnes expérimentées et compétentes du RAESF, sont décidés à nous aider et partiront à Madagascar en octobre.
Ils peuvent témoigner de très belles réussites en ce domaine, en Afrique et ailleurs. Un séjour à la ferme des Amanins dans la Drôme, a fini de nous convaincre que nous pouvions réussir.
Didier Meunier (RAESF)
Agroforesterie
Dominique Brunet (RAESF)
Fabrication du compost
Jardin cultivé en agroécologie
Cordon pierreux lutte antiérosive
Dominique Brunet (RAESF)
À quoi servira le financement ?
L’aide attendue doit nous permettre de financer le voyage de Didier et Dominique du RAESF, leurs frais de séjour, et le matériel nécessaire pour travailler : brouettes, pelles, pioches et surtout les semences paysannes.
Voilà le détail du projet qu’ils nous proposent : c/o Hélène Hollard – Dominique Brunet – Didier Meunier
Projet d’intervention à Bémahatazana
Collaboration avec la section agroécologie du lycée St Paul.
1ère semaine :
Rencontre avec les acteurs locaux : enseignants du lycée, élus habitants et agriculteurs.
Evaluation globale initiale de ce qui est en cours et de ce qui est à faire au regard des objectifs fixés par les responsables.
Proposition d’une approche participative du travail en lien fort avec les acteurs locaux.
Elaboration avec eux des pistes d’évolution et d’alternatives agroécologiques, (lycée, ferme, potager, boisements alentours, agriculteurs déjà impliqués – leur ferme pouvant devenir démonstration)
Une attention particulière sera portée sur les jardins du lycée – expertise de ces jardins et voir dans quelle mesure, ils pourront devenir un centre pilote en agroécologie.
2ème semaine :
Notre mission sera conçue comme une période d’évaluation, de propositions, de concertation et d’échanges avec les acteurs locaux du projet tout en étant un espace de formation et co/formation sur des sujets essentiels qui auront été notés au cours de la 1ère semaine.
Thèmes qui pourront êtres abordés :
► Fabrication du compost (base essentielle pour la fertilité du sol),
► Maraichage en agroécologie, les bases,
► Comment concilier agroécologie et cultures céréalières (riz autres cultures locales),
► Petit élevage et agroécologie, mise en place de petits ateliers,
► Elevage de zébus et autres : leurs places dans un système agroécologique,
► Semences paysannes, hybrides, étrangères ? que choisir ?
► Comment sélectionner et choisir ses semences pour devenir autonomes ?
Toutes ces formations pourront s’adresser aux élèves du lycée, à leurs parents ainsi qu’aux formateurs/futurs formateurs. Ceux déjà en place pourront s’insérer au sein de ces formations et devenir ainsi, s’ils le souhaitent, co/formateurs de ces enseignements.
Ces formations théoriques d’1 à 2 journées par thèmes, doivent dans la mesure du possible, trouver un prolongement pratique sur le terrain.
Coût proposé de notre intervention :
Frais de transport/billets avion/train, etc. : 2800 €
Indemnisation de notre travail sur le terrain : 7000 €
Achat de matériel sur place :
pelles, brouettes, semences, etc 2000 €
Logement, nourriture 200 €
soit un total prévisible de 12000 €
Le Réseau des AgroEcologistes Sans Frontière s’engage à participer à cette opération à hauteur de 1500 €, abondé à partir du Fonds de Dotation de Pierre Rabhi.
Qui porte la collecte ?
Nous sommes allé à Madagascar en 2010. Au retour, nous avons organisé diverses actions, fêtes, collectes etc… pour trouver des fonds afin de financer le premier bâtiment de l’école.
Pour être plus efficaces, nous avons fondé « Le Petit Baobab 38 » association enregistrée à la préfecture de Grenoble le 25/07/2015 sous le n°488 p.3562.
Notre but : agir pour l’éducation, la santé, la formation des enfants et des adultes dans les pays en difficulté économique – bâtir des partenariats avec les habitants porteurs de projets en lien avec le développement local. Notre association est laïque, indépendante et apolitique. Nous comptons 200 adhérents à travers la France et l’Europe.
D’autres associations sont engagées avec nous pour la construction du groupe scolaire, du centre médical, et de tous les aménagements. Le Petit Baobab 38 souhaite apporter toute son aide au projet de l’agroécologie, seule issue pour améliorer la situation.